Jeunes artistes français, ils ont développé des liens très intimes avec le cochon, la musique ou l’espace virtuel. Quatre performances pour découvrir des affinités singulières.

Lard-produit dérivé par La Scabreuse
Aller jusqu’à se glisser dans la peau d’un animal… et quel animal ! Lard est un spectacle créé par Nathan Israël et Volodia Leslun autour de leur fascination-répulsion pour le cochon. Cette performance nous donne à voir entre jonglerie, danse et portés, ce que l’animal raconte de nos désirs : fange et soie, baroque et brutalité, pouvoir et asservissement.

Professor par Maud Le Pladec
Faire corps avec la musique, s’immerger dans la matière musicale c’est le désir de la chorégraphe Maud Le Pladec qui dans ce solo demande au danseur Julien Gallée-Ferré de s’emparer physiquement de Professor Bad Trip une composition électronique de Fausto Romitelli.

Coïncidence par la Compagnie Adrien M/ Claire B
Ils font du virtuel leur matière et jonglent, dansent avec l’immatériel. Adrien Mondot et Claire Bardainne associent arts vivants et arts numériques entre imaginaire et réel. Ils créent des formes fascinantes à l’aide d’outils informatiques qu’ils développent sur mesure. Coïncidence est l’une de ces formes entre numérique, musique, jonglage et danse.

Je marche dans ce jardin, de Gilles Pastor (avec la collaboration de Keith Collins)
Gilles Pastor, qui a développé une grande complicité avec les morts, a suivi les traces du réalisateur anglais Derek Jarman, mort du sida en 1994. Pastor n’a jamais rencontré Jarman, mais il se sent si intimement lié à lui qu'il a passé un certain temps dans sa maison, allant jusqu’à coucher dans son lit. Tel est le sujet de cette performance : la quête d'un corps absent.